Du Vêtement de bain au Maillot, il a fallu des années pour que le corps de la femme se dévoile et puisse aujourd’hui profiter des bienfaits de l’eau et du bonheur de nager ou de lézarder au soleil en toute liberté.
Voici l’histoire de la libération du corps
1740/1890 : Thalasso et Bains de mer
L’aventure débute en 1740, sur les côtes anglaises à Brighton, où le docteur Richard Russel se met à prescrire à ses patients anémiés des cures de bain de mer. L’un d’entre eux est le futur roi d’Angleterre, George IV. Ce dernier se fit construire un palais dans le petit port de pêche de Brighton qui devient alors la première station balnéaire d’Angleterre. La mode des bains de mer sur recommandation médicale traverse le Channel. En 1830, Dieppe devient la première station balnéaire française. Puis Biarritz élue par l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie qui y firent construire La villa Eugénie en 1854. L’arrivée du chemin de fer va entrainer une compétition acharnée entre les villes côtières françaises. Et la mode des bains de mer est lancée.
1830 : Le premier costume de bain
Dès 1830, le costume de bain apparait alors dans les garde-robes féminines. Il est composé d’un corset en pièce centrale. Par dessus, les femmes passent une chemise ample, un pantalon bouffant qui descend jusqu’au genou, parfois elles portent un jupon, une paire de bas, le tout en laine, des chaussures, et une charlotte. Le Style « petit marin » gansé de blanc est la tenue la plus portée. Si les tenues tendent à raccourcir, ce costume de bain restera longtemps le costume classique de bon ton.
1910 : Le Maillot une pièce empruntée au vestiaire des hommes
En 1907, la nageuse et actrice Annette Kellerman, provocatrice et active défendresse de la cause du droit des femmes, se fait arrêter sur Revere Beach dans le Massachusetts pour indécence, elle portait un de ses maillots de bain une pièce, souligne le magazine australien Reader’s Digest Services. Dès 1910, de nombreuses femmes choisissent la liberté de mouvement et la simplicité de ce nouveau modèle emprunté aux hommes, emmanchures débardeur, culotte s’arrêtant au-dessus du genou dévoilant une longue partie des jambes nues, plus près du corps et plus court, la taille souvent marquée par une ceinture. Aux USA, les juges de plage mesurent la distance entre le genou et le bas du maillot, jamais supérieure à 15 cm…), sous peine d’emprisonnement . Et oui !
Les Années Folles : Maillot une pièce plus près du corps
Petit à petit, la laine fait place à de nouvelles matières comme le lycra et le latex. Le bronzage n’est toujours pas à la mode et la blancheur de la peau est de rigueur dans les milieux aisés. Mais le maillot de bain se fait petit à petit plus près du corps, plus confortable, abandon de la laine pour des matières plus stretch, et de plus en plus court. Pour oublier les années de guerre meurtrière, les Années Folles (1919/1929) signent une envie d’oubli, de liberté, et d’émancipation féminine. La marque américaine Jantzen a adopté le maillot une pièce et le signe d’un logo qui évolue au gré des années avec sa jolie nageuse toute de rouge vêtue, « the little red diving girl ».
En France, les garçonnes, nanties et toujours bien accompagnées, sous l’influence de Coco Chanel, investissent les plages et les stations balnéaires réputées.
Jean Patou en 1925 fait défiler les premiers maillots de bain couture à Deauville. Le pyjama de plage fait son apparition, véritable vêtement chic pour la plage à Juan les Pins, appelée Pyjamapolis.
Et le maillot de bain n’en finit pas de rétrécir… On abandonne la forme short pour découvrir totalement les cuisses. Le bronzage devient plus chic, Jean Patou créé la première huile protectrice Huile de Chaldée, au parfum enivrant.
1930 : Le maillot une pièce se minimalise
En 1930, l’évolution du maillot une pièce est entièrement dévolue au bronzage. Les dos nus font leur apparition tout d’abord chez le leader Jantzen qui lance deux formes remarquables, le Sunaire, dégageant le dos avec juste deux fines brettelles maintenues horizontalement par une bretelle transversale, et le Shouldaire, dégageant totalement les épaules. Le maillot une pièce est alors le roi des plages et des pontons.
1946 : le Bikini prend la tête d’affiche
L’évolution naturelle va vers un dévoilement progressif du corps féminin. En 1932, le couturier parisien Jacques Heim, crée « Atome » sans grand succès. Mais le ton est donné et en 1946, Louis Réard révolutionne le port du maillot de bain avec l’insolent « bikini » qui détrône le maillot une pièce sur le corps des midinettes, des starlettes et de toutes les femmes émancipées, jusqu’à enlever le haut… Mais là c’est une autre histoire. Extraits du livre magnifique de Ghislaine Rayer et Patrice Gaulpeau sur les « 70 ans du Bikini » aux éditions Michel Lafon.
Aujourd’hui : Une Pièce = L’atout Fashion
Aujourd’hui, le maillot une pièce est devenu une pièce de mode, créatif par la richesse de ses formes, de ses matières, de ses découpes ainsi que par l’immense choix coloré.
Mais c’est aussi un véritable compagnon de la beauté des femmes.
Amincissant, gainant, les maillots Miraclesuit sont les seuls à apporter cet équilibre entre minceur, maintien, confort et silhouette harmonieuse, pour en savoir plus cliquez ici. Toutes les femmes peuvent y trouver un maillot une pièce correspondant à sa morphologie, sa taille et son tour de poitrine.
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